« Notre cerveau n’en fait qu’à sa tête»

Alors que les JO de PeyongChang battent leur plein et que le Pays de Fribourg se réjouit de la médaille d’argent obtenue par la Rochoise Mathilde Gremaud (slopestyle), 27 membres ont rejoint le Punkt-Grenette pour le lunch hebdomadaire, un déjeuner spécialement animé par une conférence de leur ami Paul Pugin. L’occasion pour notre Président Jean-Noël de saluer cordialement tout un chacun, se félicitant par ailleurs de la belle et enthousiaste participation du jour.

Excusant les absences de Jean-Michel Sommer et de Claude Regamey, il réitère ses vives félicitations à l’occasion des anniversaires du mois courant de Philippe Savary (3), Guido Kessler et Claude Regamey (5), Pierre-Antoine Seitert (7) et José Progin (22 février) et de la première quinzaine de mars de Jean-Michel Sommer (3), Stéphane Renz (5), Paul Pugin (6), Jacques Spérisen (12) et Charles Zumwald (14 mars).

De chaleureux remerciements sont de même adressés à Philippe Savary pour l’apéritif du jour, ainsi qu’à Michel Aymon pour son don-anniversaire au Club.

Au terme de la présente partie officielle et se faisant l’écho de la dernière conférence mine-ex réunissant les représentants des clubs du District 1990, notre ami Philippe Savary souhaiterait à son tour informer Fribourg-Sarine des discussions qui y ont eu lieu, et ce lors d’un prochain lunch (date à déterminer).

Remerciant les membres de leur attention, Jean-Noël donne sans plus tarder la parole à notre ami et conférencier du jour Paul Pugin.

Sous le thème « Notre cerveau n’en fait qu’à sa tête », Paul nous fait part, d’emblée, de ses interrogations à propos du e-learning, de cette recherche effrénée, voire à corps perdu, pour l’intelligence artificielle, alors qu’on ne connaît pas grand-chose, du moins en l’état, de notre cerveau, de sa complexité, de son fonctionnement...

Évoquant tour à tour l’homme de Néandertal, les génies de l’art rupestre (grotte Chauvet), les philosophes grecs et écrivains humanistes de la Renaissances (François Rabelais, Michel de Montaigne), les institutions et autres programmes scientifiques (Max Planck, le CRISPR-Cas 9…), les chercheurs (Alan Turing, Daniel Tammet, Catherine Vidal…), le cinéma (L’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick, La planète des singes)… l’observation, l’étonnement, la réflexion… ont certes permis une meilleure compréhension de cet organe « essentiel du système nerveux central », quand bien même l’approche est et sera encore … longue et délicate, sans parler des enjeux sociétaux et éthiques qu’elle suscite (« […] science sans conscience, n’est que ruine de l’âme » pour Rabelais !).

Avec humilité, sensibilité et compétence, notre ami Paul, faisant sien le célèbre et non moins fameux « Que sais-je ? » cher à Montaigne, a su transmettre et partager avec ses amis de Fribourg-Sarine ses réflexions et hypothèses issues de ses recherches scientifiques et de sa grande pratique professionnelle au service de la collectivité et de ses patients. Un chaleureux merci !

Après diverses et pertinentes questions de l’auditoire, Jean-Noël exprime toute sa gratitude à Paul pour sa passionnante présentation-et minutieuse évocation de « l’infini petit », non sans souhaiter à tous les membres une très belle semaine, en dépit d’une bise des plus glaciales !